Dans le parc, dans la salle d’attente du pédiatre ou devant l’école, il y a toujours une discussion avec d’autres mères. Les problèmes et les vicissitudes de la vie quotidienne animent ces conversations, qui sont presque toujours un point de comparaison avec d’autres familles. Invariablement, on finit par parler des cours post-scolaires et de loisirs et, de plus en plus souvent, on entend les mères dire que leurs enfants suivent des cours de psychomotricité. Mais qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?
La psychomotricité est une discipline qui s’adresse principalement aux enfants âgés de 2 à 6 ans et qui s’appuie sur un projet de formation élaboré par un éducateur en psychomotricité, titulaire d’une licence en sciences de la motricité et d’une maîtrise postuniversitaire en psychomotricité ; outre la théorie, bien sûr, un bon éducateur doit être capable d’empathie avec les enfants, de comprendre leurs besoins et leurs exigences.
L’objectif des cours de psychomotricité est de rendre l’enfant plus conscient de son propre corps et de ses émotions à travers le jeu et le mouvement. Il n’est pas surprenant que des tapis, des quilles, des coussins, des feuilles de dessin et des matériaux à manipuler soient les principaux ingrédients utilisés dans les cours.
Sous le terme générique de psychomotricité, on distingue deux sous-catégories de ces disciplines : la psychomotricité éducative, qui s’adresse à tous les enfants, sert à augmenter la confiance en soi, à améliorer les niveaux de concentration et la communication interpersonnelle ; c’est pourquoi elle est préconisée pour les enfants timides et peu sûrs d’eux, ainsi que pour ceux qui sont trop vifs.
La psychomotricité thérapeutique, quant à elle, est prescrite par les neuropsychiatres d’enfants pour les enfants présentant des pathologies particulières, comme l’autisme, les handicaps ou les retards d’apprentissage.
Dans ce cas, le cours est individuel et se déroule dans des hôpitaux et des centres spécialisés, alors que dans le cas de la psychomotricité éducative, les cours sont collectifs et se déroulent dans des gymnases ou, parfois, dans le cadre de l’emploi du temps scolaire dans des jardins d’enfants.