Lorsque l’on attend un enfant, la première chose qui intéresse les futurs parents est qu’il soit en bonne santé. Les examens et les échographies effectués au cours de la grossesse servent précisément à évaluer cela et à vérifier que tout se passe bien.
Heureusement, la science a également apporté une contribution importante en mettant à la disposition des médecins et des patients non seulement de nouvelles technologies, mais aussi des techniques de diagnostic de plus en plus sûres. Parmi les examens de dépistage prénatal, une technique innovante d’examen de l’ADN fœtal mérite d’être mentionnée. Pour comprendre de quoi il s’agit, il faut prendre un peu de recul.
Pour détecter certaines maladies chromosomiques, il existe essentiellement deux examens, l’amniocentèse et la villocentèse. Ces examens sont invasifs et présentent, bien que faible, un risque de fausse couche pouvant aller jusqu’à 1 %. En général, ces examens sont recommandés aux femmes de plus de 35 ans ; en fait, l’examen est totalement gratuit pour elles. Depuis quelque temps, cependant, une possibilité supplémentaire s’offre à toutes les femmes qui ont une grossesse à risque ou qui n’ont tout simplement pas envie de se soumettre à un test invasif. L’ADN fœtal est prélevé à partir du sang maternel et est donc absolument inoffensif pour la mère et le fœtus.
Que faut-il faire ? Vous contactez un laboratoire qui propose ce service (payant) et vous demandez un kit de test. Il n’est pas nécessaire de se rendre au laboratoire, il suffit de prélever l’échantillon dans votre ville et de renvoyer le kit. Bien entendu, tout est organisé pour que l’envoi se fasse en toute sécurité. En quelques jours, vous recevrez les résultats du test à votre domicile.
En fait, nombreux sont ceux qui affirment que ce type d’examen n’est pas encore fiable à 100 %, tout comme l’amniocentèse et le prélèvement de villosités choriales, mais leur marge d’erreur est beaucoup plus faible. Néanmoins, cela reste une troisième voie importante, en pesant bien sûr le pour et le contre.