Vous avez toujours été un fervent partisan de la philosophie de Gandhi et avez toujours prêché la nécessité de pratiquer l’éducation non violente, mais un beau jour, cela vous est arrivé : vous avez giflé votre enfant. Immédiatement après, vous vous êtes sentie comme la pire mère du monde et lorsque vous avez constaté qu’après peu de temps, il vous avait déjà pardonné, vous avez été littéralement rongée par la culpabilité. Votre acte est-il vraiment si déplorable ? Une gifle peut-elle vraiment compromettre votre image de mère douce et aimante ? Nous sommes convaincus que non ! Après tout, le pape François lui-même a déclaré qu’une fessée de temps en temps était acceptable. Alors courage et sachez que même si une gifle vous a échappé, vous n’êtes en aucun cas impardonnable.
Ça arrive. Et il n’y a rien de mal à cela : le pape Bergoglio l’a également dit lors d’une audience générale et la sagesse populaire le suggère : « les maillets et les crêpes font de beaux enfants« . Bien sûr, la gronde ne doit en aucun cas devenir une habitude, mais si elle s’échappe, ce n’est en aucun cas la fin du monde. La sanction, bien entendu, doit être proportionnelle à la faute commise et ne doit jamais être gratuite et injustifiée. Comme toujours, le dialogue et tenter de responsabiliser vos petits est le meilleur moyen de les aider à grandir et à devenir matures, mais vous, les mères, êtes aussi humaines, et une gifle est parfois la chose même que les enfants vous « arrachent » des mains, même si ce geste est en contradiction avec votre caractère.
Ne vous condamnez pas et ne paniquez pas : votre petit se rendra compte que c’était « touchez » pour une de ses fautes et il vous pardonnera immédiatement. En bref, même si vous êtes d’accord pour que les gifles restent à l’extérieur de la porte, sachez que si une gifle vous échappe, vous n’avez pas échoué en tant que mère, mais avez simplement perdu votre patience.