« L’aide est toujours sur moi » ou « Mais il veut toujours se coller à toi » sont des phrases que l’on entend répéter pas souvent, mais très souvent à la naissance d’un enfant. Bien. Si vous pensez avoir donné naissance à Fatty Handsome, voici une nouvelle : ce n’est pas le cas !
Alors détendez-vous et restez calme, tout est normal, vous n’avez pas tort et votre enfant n’a pas tort, si ce sont les commentaires de votre entourage qui ont tort.
Haut contact : autre chose que des vices ?
Au fil des ans, une culture du faible contact, de l’indépendance tant désirée, a fleuri dans notre pays : mais un nourrisson peut-il vraiment être indépendant ? Dormir seul dans une autre pièce que la nôtre fera-t-il vraiment de lui un individu confiant et déterminé ? Les bébés qui ont besoin d’attention doivent-ils être tenus à l’écart ? On ne peut pas le savoir, mais les études sur le sujet montrent un certain scepticisme.
Ceux qui ont lu quelques essais de l’un des pédiatres les plus connus aujourd’hui, Carlos Gonzales, savent très bien de quoi nous parlons. Dans les 3-4 mois qui suivent la naissance, le nouveau-né a encore besoin d’un contact étroit avec sa mère, c’est pourquoi il veut toujours être près de vous, il veut sentir votre chaleur et l’odeur de votre peau : c’est un bébé très normal.
Les bébés qui demandent de l’attention doivent être indulgents. Méfiez-vous de ceux qui vous disent qu’il va se gâter. Quels vices peut avoir un nourrisson d’un ou trois mois ? Et plus ridicules encore sont ceux qui appellent les nourrissons de cet âge ruse.
Intelligent ? Un petit être âgé de quelques semaines seulement ? Simplement parce qu’il pleure si vous le mettez dans le berceau ? Il n’est pas intelligent, il essaie plutôt de répondre à son instinct de survie, et là encore ceux qui ont lu Gonzales savent à quoi nous faisons référence, pour les autres un résumé rapide : les chiots laissés seuls étaient des proies faciles, donc celui qui criait, se réveillait ou rappelait sa mère était sauvé.
Nous écoutons notre instinct maternel
Votre enfant vous semble-t-il encore gâté ? Partant du principe que chacun devra alors s’occuper de son chiot comme son instinct le lui dicte, on ne peut que dire écoutez une fois pour toutes ce bienheureux instinct maternel, et inversement n’écoutez pas ceux qui ont trop à dire sur les vices de votre enfant.
Au contraire, laissez-le vous aider dans la maison, laissez-le faire les courses et la vaisselle, afin que vous ayez plus de temps à consacrer à votre petit. Car pour devenir indépendant, il aura encore beaucoup de temps devant lui, en effet : il semble que les enfants qui sont pris en charge avec beaucoup de contact avec les adultes seront les plus indépendants.