Une étude menée par l’université Brigham Young et publiée dans le Journal Family Psychology a révélé que ceux qui ont la chance d’avoir une sœur ont de nombreuses possibilités de mieux grandir et de devenir une meilleure personne.
L’accent est mis sur la figure de la sœur, et non du frère, car les femmes jouent un rôle particulièrement important dans le développement émotionnel de ceux qui les entourent. Les femmes, dotées d’un instinct maternel et protecteur inné, sont en fait les meilleures enseignantes de la vie, car elles possèdent des qualités naturelles d’écoute, d’empathie et de partage.
Celui qui a une sœur, a un trésor.
Entre sœurs, surtout dans l’enfance, la rancune, les querelles et les escarmouches sont à l’ordre du jour. Cette compétition est très saine pour le bon développement des relations interpersonnelles, pour sa propre croissance et aussi pour l’estime de soi.
La compétition, dès le plus jeune âge, favorise la confiance en soi, la volonté de s’affirmer et la volonté. En revanche, dans une relation d’égal à égal où l’on gagne parfois et où l’on perd parfois, on apprend aussi l’équilibre, l’acceptation de ses défaites et l’humilité de ne pas laisser ses victoires peser trop lourd.
Celui qui grandit avec une sœur à ses côtés devient finalement une personne capable d’aborder les autres avec la bonne détermination mais en limitant le risque que cela se traduise par des brimades, de la violence ou des agressions gratuites. Les sœurs donnent l’équilibre mental, la capacité de construire des relations fonctionnelles, affectueuses et respectueuses, et la diplomatie. Autant de qualités rares et précieuses qui rendent une personne vraiment spéciale.
Une sœur nous rend plus altruistes, plus compatissants et plus indulgents.
Selon l’étude menée par l’université Brigham Young et ses experts en relations familiales, les personnes qui ont une sœur ont tendance à devenir plus altruistes, plus attentives et plus indulgentes. Cela se produit précisément en raison des heurts qui peuvent survenir dans l’enfance ou l’adolescence.
Se battre tout en étant obligé de vivre sous le même toit, de partager les affections les plus profondes comme les parents et tous les objets communs, impose le développement d’une excellente capacité à autoréguler ses émotions. Grâce aux sœurs, on apprend à ne pas se laisser aller à la colère ou à la tristesse, à la déception ou à la dépression.
Apprendre à se fixer des limites est très utile pour avoir de bonnes relations avec les autres et vivre la vie sociale de manière sereine et satisfaisante.
En cas de besoin, une sœur ne recule pas.
Données statistiques en main, les sœurs semblent être les figures de référence les plus importantes vers lesquelles se tourner lorsqu’on a besoin de soutien. Qu’il s’agisse d’une aide pratique ou d’un mot de consolation pour surmonter un moment de solitude, se tourner vers sa sœur est toujours le choix le plus approprié.
Quelle que soit la relation que l’on entretient avec elles, les sœurs comprennent et sympathisent mais, surtout, elles nous connaissent comme leur poche. Lorsque l’on est malade, ou que l’on se sent déprimé, une conversation avec sa sœur est l’un des meilleurs remèdes au monde pour retrouver la sérénité.