Collaborer est payant, c’est en résumé ce que l’on peut déduire d’une méthode de plus en plus utilisée en Italie : l’apprentissage coopératif. Il s’agit d’une véritable méthode d’apprentissage, plutôt que d’une méthode d’enseignement, mais qui est trop souvent confondue avec le travail en groupe. En réalité, la définition n’est pas erronée, mais plutôt imprécise et réductrice. En fait, la méthode mentionnée est développée à travers des points bien définis, des points qui, s’ils sont respectés et mis en œuvre correctement, conduisent non seulement à un apprentissage meilleur et plus rapide, mais permettent également d’apprendre à entrer en relation.
Voyons voir de quoi il s’agit. Fondamentalement, la méthode d’apprentissage coopératif a été décrite par David, maître de conférences en psychologie sociale, et Roger Johnson, maître de conférences en enseignement scientifique, qui ont pratiquement été les pionniers de la méthode. l’apprentissage coopératif. Pour mettre en pratique cette méthode coopérative, on divise la classe en groupes de 3 ou 4 élèves qui doivent ensuite collaborer entre eux, et c’est là qu’apparaît la confusion avec le travail en groupe, que les enseignants ne semblent pas du tout aimer puisque, selon eux, il favorise non pas l’interaction mais le désaccord. En réalité, ce n’est pas le cas.
En fait, l’enseignant prend d’abord ce que l’on appelle des décisions préliminaires, c’est-à-dire qu’il établit et forme les groupes, attribue les rôles, définit les objectifs, prépare la classe et organise tout le matériel. Dans le second cas, il explique aux élèves ce qu’ils doivent faire et la démarche coopérative. En somme, il s’agit d’expliquer aux élèves comment atteindre l’objectif fixé, comment rendre leur travail et quel comportement ils doivent adopter tout au long du processus. La troisième étape consiste à vérifier que tout se déroule comme prévu et à intervenir si les choses prennent une autre tournure.
Vient enfin le moment de l’évaluation, basée sur des critères qualitatifs et quantitatifs, et c’est là qu’intervient la partie intéressante, puisque les élèves eux-mêmes doivent analyser leur travail et discuter des améliorations possibles à appliquer à l’avenir. De cette manière, les élèves prennent des responsabilités, apprennent et s’amusent en groupe.