La vie d’une mère qui allaite un enfant pas si petit que ça n’est pas facile : de nombreuses personnes manifestent leur mécontentement et lui posent des questions impertinentes et embarrassantes. Surtout lorsqu’il s’agit de l’allaitement et de la santé de l’enfant, tout le monde a le droit de s’exprimer. Comment répondre à tous ceux qui parlent à tort et à travers et sans savoir ? Voici quelques conseils utiles pour les mères qui en ont assez de devoir supporter l’ingérence inappropriée de parents, d’amis et de connaissances.
Tout d’abord, il convient de souligner que selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé) l’allaitement maternel exclusif devrait être pratiqué pendant la six premiers mois de la vie du bébé, puis continuer à donner du lait maternel et une alimentation complémentaire aussi longtemps que la mère et le bébé le souhaitent.
Les principales qualités du lait maternel
Le lait maternel est riche en substances biologiquement actif qui évoluent au fil du temps pour répondre aux différents besoins de l’enfant, assurer son bon développement, prévenir l’obésité et, à terme, renforcer ses défenses immunitaires.
Cela signifie que l’allaitement prolongé ne présente aucune contre-indication, loin de là. Le lait maternel, rappelons-le, continue à fournir au bébé des anticorps et des nutriments, le protégeant ainsi de toute une série de pathologies et d’infections.
D’autre part, il ne faut pas oublier que l’allaitement maternel est aussi une source précieuse de chaleur et de confort pour le bébé.
Il s’agit donc d’une pratique absolument recommandée, contrairement aux non informée croire.
Comment répondre aux impertinents
Les amis, les membres de la famille et les connaissances se sentent toujours autorisés à dispenser des conseils non sollicités sur l’allaitement prolongé et à poser des questions inappropriées telles que : Pourquoi continuez-vous à allaiter ? Ne pensez-vous pas qu’il est temps de couper le cordon ombilical ? Face à ces questions, il est bon d’apporter des réponses tranchantes et incisives qui leur apprendront (espérons-le) à ne plus se mêler de cette relation délicate mère-enfant.
Par exemple, il est possible d’opter pour une blague ironique du type : « Vous en voulez aussi ? Pas de problème, j’en ai plein !« .
Alternativement, on peut faire taire lepersonne de service en citant les arguments d’autorité fournis par la Leche League (Ligue pour l’allaitement maternel), l’OMS et le ministère de la santé.
Pour ceux qui n’ont pas de temps à perdre, alors, le peu original, pas du tout diplomatique, mais toujours efficace : ».Pourquoi tu ne te casses pas ? »