L’allaitement et la maladie cœliaque est une combinaison qui génère beaucoup de confusion et de discussions. Commençons par énoncer une vérité établie : les femmes atteintes de la maladie cœliaque peuvent allaiter sans problème, en fait, elles ne feront que veiller aux intérêts de leur bébé. Cela dit, parlons plutôt de la maladie cœliaque chez le nouveau-né et du fait que l’allaitement maternel la prévient.
Eh bien, jusqu’à récemment, des études avaient montré que les nourrissons allaités au sein développaient moins fréquemment les troubles associés à la maladie. Récemment, cependant, ces études semblent avoir été réfutées par d’autres qui montrent que l’allaitement n’a aucune influence. Or, étant donné que in medio stat virtusune étude portant sur 700 enfants n’est peut-être pas tout à fait exhaustive. L’article dans lequel cette nouvelle est rapportée semble également légèrement biaisé. Pas tant sur la nouvelle donnée, mais sur le fait qu’elle ne semble pas soutenir l’allaitement naturel. Bien sûr, si une femme pour des raisons de santé, qu’elles soient psychologiques ou physiques, n’allaite pas, elle ne doit certainement pas s’en vouloir au point de tomber malade.
Cependant, il n’est pas non plus bon de dire que l’on peut paisiblement ne pas allaiter, car cela ne serait pas pertinent pour la prévention de la maladie cœliaque. Dans ce cas, l’article oublie de mentionner quels sont les nombreux avantages de l’allaitement, indépendamment du facteur de prévention de la maladie cœliaque. Pourtant, la maladie cœliaque est une maladie auto-immune, et l’allaitement maternel aide le système immunitaire du bébé à se former correctement. Il y a donc peut-être un lien ? On ne peut pas dire avec certitude une chose ou l’autre, après tout, pour les deux études, des données sont diffusées qui sont plus que crédibles pour le profane.
Et alors ? Alors le bon sens prévaut. Bien que de telles études montrent également que l’âge d’introduction des aliments contenant du gluten importe peu, affirmer qu’ils peuvent être introduits entre le 4e et le 6e mois va à l’encontre de ce que recommande l’OMS, à savoir l’allaitement maternel jusqu’au 6e mois au moins. Alors, peut-être (le doute est légitime) cette étude n’est-elle pas exempte d’autres intérêts ? Comme toujours, c’est à nous, mères, de juger. En l’absence de données concrètes, l’allaitement n’est certainement pas une erreur.