Le vaccin contre le VPH permet de prévenir des infections gênantes et extrêmement contagieuses et de réduire considérablement l’incidence du cancer du col de l’utérus.
Qu’est-ce que le VPH et quels problèmes il provoque ?
Le VPH est le virus à l’origine du papillome humain, une maladie sexuellement transmissible potentiellement très dangereuse, car certaines souches de ce virus peuvent provoquer un cancer du col de l’utérus, l’un des cancers les plus fréquents chez les femmes.
Selon une étude, environ 3 % de tous les cas de cancer chez les femmes et 2 % chez les hommes sont dus aux souches les plus agressives du HPV 16 et du HPV 18. Dans la plupart des cas, une infection par le papillomavirus se résorbe avec peu de conséquences, et est même souvent asymptomatique, tout en restant très contagieuxou produit des verrues bénignes.
Cependant, la possibilité de contracter un cancer à la suite d’une infection est toujours présente. La lutte contre ce virus est possible et plusieurs types de vaccins sont désormais disponibles, qui peut aller jusqu’à protéger contre pas moins de neuf souches du virus HPV, les plus dangereuses.
Pourquoi vacciner contre le VPH
Le vaccin contre le VPH protège contre l’infection et réduit de 90 % le risque de contracter un cancer causé par le VPH. Selon les directives de l’OMS, les enfants doivent être vaccinés entre 9 et 14 ans, avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs, bien que l’âge recommandé puisse varier légèrement en fonction du type de vaccin.
En Italie, le vaccin contre le VPH est gratuit et est recommandé à l’âge de 12 ans pour les garçons et les filles, mais il n’est pas obligatoire. La vaccination contre ce virus est cependant très importante pour réduire la possibilité de contracter un papillome et, surtout, les cancers qui peuvent en résulter.
Le papillome : une maladie insidieuse
Le papillome est une maladie aux symptômes variés. Selon les cas, il peut être totalement asymptomatique ou provoquer des infections graves, mais il reste très contagieux.
L’effet mutagène causé par les virus se développe lentement : il peut s’écouler des années, voire des décennies après l’infection, avant qu’une tumeur ne se développe. Pour cette raison, le papillome est parfois sous-estimé.
Il est toutefois important de vacciner ses enfants afin de les protéger non seulement de la maladie elle-même, qui est néanmoins très ennuyeuse, mais aussi de la possibilité de contracter un cancer à l’avenir.
Le vaccin contre le VPH est gratuit pour les enfants, mais il est également possible de se faire vacciner à l’âge adulte, à ses propres frais, si l’on n’a pas eu la prophylaxie à l’âge recommandé. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter votre médecin ou l’ASL, qui s’occupe directement des vaccinations.