Les parents, surtout ces dernières années, ont tendance à accorder peu d’importance aux maladies exanthémateuses qui touchent les plus jeunes enfants. Un comportement tout à fait légitime, si l’on considère que dans la grande majorité des cas – selon les dernières études, les chiffres parlent de 95% – le mal temporaire, tel qu’il se présente, disparaît, grâce au traitement traditionnel. Toutefois, les 5 % restants peuvent dégénérer et entraîner des troubles beaucoup plus graves.
C’est l’origine de l’enquête menée par Datanalysis, désireuse de mettre sous la loupe 500 parents qui ont partagé la même expérience difficile d’avoir dû hospitaliser un enfant à cause des conséquences d’un trouble éruptif. La recherche a cherché à saisir les émotions vécues par les mères et les pères à cette époque – d’après les réponses des personnes interrogées, les sentiments d’inquiétude et de stress apparaissent clairement – mais surtout le statut des petits chez qui la maladie a fini par assumer des conséquences plus graves.
Il s’avère donc qu’environ 97% des enfants qui se sont retrouvés à l’hôpital n’avaient pas été vaccinés.
Le vaccin n’est pas une opinion !
Négligence parentale ? Pas du tout : seuls 9% d’entre eux, en effet, étaient conscients de l’existence de la possibilité de faire vacciner leur enfant. Le fait très intéressant qui ressort de l’étude est que, maintenant, après avoir traversé cette dure expérience et appris l’existence d’un bouclier protecteur contre les maladies exanthémateuses, plus de 2 mères sur 3 conseillent à leurs autres « collègues » de vacciner leur enfant.
Une étape fondamentale, celle de la vaccination, que les chiffres seuls expliquent : si l’on prend le cas de la varicelle, avant la campagne de vaccination, cette maladie exanthémateuse touchait, en Italie, environ 500 mille personnes, la plupart dans la tranche d’âge 0-14 ans. 4 cas sur 5 dans la tranche d’âge 0-14 ans. Aujourd’hui, cependant, la situation est résolument différente : l’incidence de la maladie a même diminué de moitié.