Déterminer quels sont les enfants les plus heureux, qu’il s’agisse d’enfants uniques ou de frères et sœurs, est presque impossible car les données sur le sujet nous indiquent que la famille idéale ne dépend que de nous-mêmes. Si l’on fait intervenir sa propre expérience d’enfant, le choix de donner ou non un petit frère ou une petite sœur à l’aîné sera très influencé : ceux qui ont souffert de la solitude voudront une famille nombreuse, tandis que ceux qui ont eu des conflits avec leurs frères et sœurs préféreront un enfant unique. Bref, tout cela est très subjectif. Alors que faire, s’appuyer sur la science ? Absolument pas, car les nombreuses études sur le sujet continuent de fournir des résultats contradictoires.
Enfant unique ou famille nombreuse ? Les données sont contradictoires
Cela peut vous paraître étrange, mais dans ce cas, il est presque inutile de s’appuyer sur la science. D’autre part, affirmer que les enfants uniques sont plus solitaires, tristes et introvertis n’a aucun fondement scientifique, pas plus qu’affirmer le contraire pour ceux qui ont grandi dans une famille nombreuse.
En effet, ce n’est pas tant la relation avec les frères et sœurs qui favorise la croissance de l’enfant que la relation avec les parents.
Deux filles, c’est la solution
Pourtant, selon une étude britannique en faveur de la famille à plusieurs enfants, avoir deux filles pourrait être le secret du bonheur des parents et des enfants car, contrairement aux garçons et au couple mixte, deux filles seraient plus complices, plus obéissantes et moins querelleuses.
Mais est-ce vraiment le cas ? Si vous regardez autour de vous, vous verrez qu’il y a beaucoup de mères prêtes à jurer le contraire.
Les avantages d’une famille nombreuse à l’âge adulte
Au-delà de la recherche, nombreux sont ceux qui affirment que le fait d’avoir des frères et sœurs présente plus d’avantages à l’âge adulte, face au vieillissement ou à la perte des parents, car le fait d’être soutenu et de partager le chagrin face à certaines situations rend les choses moins compliquées.
Cependant, même dans ce cas, il y a des exceptions, car les liens du sang ne garantissent pas la loyauté, le soutien et l’amour inconditionnel.
Que dire alors ?
La vérité est qu’il n’y a pas de différence en termes de bonheur entre quelqu’un qui a grandi comme enfant unique et quelqu’un qui a grandi dans une famille nombreuse, car c’est toujours l’expérience personnelle qui fait la différence.