Lorsqu’il est question de puériculture, le sujet tourne inévitablement autour des couches : qu’il s’agisse des très courantes couches jetables ou lavables, il n’y a pas une mère qui n’apprenne pas rapidement à « langer » correctement son bébé.
Nettoyer l’intimité, atténuer les rougeurs avec des crèmes sont autant d’activités habituelles qui guettent la nouvelle maman et, hélas, les problèmes qui surgissent au fur et à mesure que le temps passe : l’heure du changement de couche approche, ce qui pour certaines est traumatisant, sans parler de l’accompagnement de l’enfant pour qu’il apprenne à se débrouiller pendant la nuit.
En résumé, la couche est une commodité, mais bientôt aussi un fardeau dont la mère et l’enfant doivent se débarrasser.
Pour beaucoup, c’est la solution, mais pas pour tout le monde.
En effet, de plus en plus de mères se lancent dans l’EP, La communication par élimination, c’est-à-dire l’apprentissage précoce et assisté de la propreté.
Les tenants de cette théorie pensent que l’enfant, même âgé de quelques mois, fait des expressions ou des mouvements de manière spontanée avant de se débarrasser du superflu.
Le parent, en étudiant ces gestes et en apprenant à les reconnaître, peut anticiper l’enfant et le placer sur le pot où, bien assisté, il pourra faire ses besoins.
Bien entendu, les gestes et les expressions de l’enfant ne sont pas destinés à communiquer quoi que ce soit, ils sont simplement assumés inconsciemment.
Le grand avantage est qu’il permet à la peau du bébé de respirer, sans contact avec les couches, et évite les irritations et les rougeurs si fréquentes.
Bien entendu, l’environnement y trouve aussi son compte : il est clair que cette pratique permet d’économiser des tonnes et des tonnes de déchets.
En revanche, le parcours est loin d’être sans obstacles : il nécessite un contact assidu avec l’enfant (jour et nuit), une période d’interprétation des signaux et également une gestion du temps pour amener l’enfant aux toilettes à temps.
Toutefois, si cela vous semble utopique, sachez qu’il existe de nombreux témoignages sur le net et, si vous aussi vous souhaitez vous y essayer, qui sait : cela ne fait pas de mal d’essayer !