Voilà, votre deuxième bébé est arrivé, et en le prenant dans vos bras, vous levez les yeux… Et croisez le regard entre choc et terreur du premier. Car vous aurez beau préparer votre aîné, parler à votre petit frère dans le ventre, lui raconter toutes les belles choses qu’ils vont faire ensemble, à la naissance, vous ramènerez un nouveau-né, un arc de naissance et une belle valise pleine de jalousie.
Chaque enfant le manifeste à sa manière et selon son âge : il y a ceux qui ignorent le nouveau venu pendant des mois, ceux qui tentent d’attirer l’attention de leurs parents en régressant dans les manières, et ceux qui, plus hâtivement, essaient de se débarrasser de leur frère ou sœur avec des coussins ou des jouets.
Il est difficile pour les parents de concilier les besoins primaires du plus jeune avec le besoin de confirmation de l’aîné : car ce dernier choisit généralement le moment même de l’allaitement ou du changement de couche pour réclamer sa dose inaltérable de câlins.
Comment survivre à la jalousie de l’aîné ?
Mais comment tenter de survivre au tsunami de la jalousie ? Tout d’abord, si vous avez la chance d’être deux, vous devez impliquer votre partenaire dans vos soins, même le plus réticent, car vous devez vous ménager des moments à consacrer uniquement à votre aîné.
Faites une expérience : tous les jours, jouez pendant 15 à 20 minutes avec votre aîné, sans aucune interruption. Sachant qu’il a ce temps spécial qui lui est réservé, il sera également capable de tolérer le temps consacré à son frère/sa sœur.
Évitez les confrontations : cela semble facile, mais instinctivement, nous ne pouvons parfois pas résister. Surtout si nous leur disons que le petit dort six heures par nuit depuis le début (mais qu’il est bon ! !), alors que le grand le fera, peut-être, à l’adolescence, à la voisine qui est venue nous rendre visite… le grand, qui n’a pas l’air d’écouter, se sentira immédiatement dévalorisé.
Essayez de ne pas donner plus de privilèges et de chouchous à l’un qu’à l’autre. Essayez de valoriser tous les efforts que le frère fait envers le plus jeune, et lorsqu’ils commencent à jouer ensemble, respectez toujours la propriété de l’aîné, même si parfois il ne veut pas partager ses affaires.
S’ils font une farce ensemble, il faut les reprendre tous les deux.
Avoir un ou plusieurs frères et sœurs peut être un cadeau formidable, mais c’est une relation qui doit être construite ensemble, un pas après l’autre !