Tout le monde chez l’orthophoniste ou le psychologue ?
Le nombre d’enfants envoyés chez un psychologue pour enfants est en constante augmentation.
Les parents se plaignent de plus en plus de reconnaître chez les enfants des attitudes inquiétantes, à la limite du pathologique : une fois chez le spécialiste, cependant, ce qui semblait être un trouble neuropsychiatrique chez l’enfant se révèle être une erreur éducative de la part des adultes.
Les erreurs éducatives des parents entraînent la confusion des enfants
La vérité, selon les spécialistes, est que les petits d’aujourd’hui sont des enfants confus.
Enfants de l’incertitude de notre époque, ils souffrent de l’insécurité de parents peu autoritaires et perpétuellement indécis, ne bénéficiant pas d’un modèle éducatif fort et autoritaire. Les parents peu sûrs d’eux prennent donc les enfants confus pour des enfants malades et les envoient chez le neuropsychiatre, sans se rendre compte que le véritable problème se trouve en eux.
Elle réside, par exemple, dans le fait que papa et maman ne sont presque jamais d’accord sur les règles à donner à leurs enfants, et que l’enfant est désorienté par leurs différences. Qui croire ?
L’un ou l’autre réside dans l’incapacité des parents à donner à l’enfant des règles claires et fermes, et à établir des routines strictes et contraignantes. Les enfants, qui ont besoin de processus méthodiques pour apprendre le respect et se développer harmonieusement, se retrouvent libres et détachés, face à des parents – souvent dominateurs – effrayés par l’idée de devoir se battre avec leurs enfants.
Les enfants confus sont souvent aussi des enfants prisonniers de l’incapacité de leurs parents : les enfants confus dorment dans le grand lit dès leur plus jeune âge, respirent une promiscuité sexuelle dangereuse et ne comprennent pas leur rôle dans la famille, et sont assistés par leurs parents dans toutes les activités telles que l’hygiène quotidienne ou l’habillage.
Et ne nous cachons pas derrière trop d’amour : les parents chaussent leurs enfants même après l’âge de cinq ans, non pas parce qu’ils sont surprotecteurs, mais parce qu’ils n’ont pas de temps à perdre en discussions et en essais sur l’enfant. Qui n’apprend donc pas.
Mamans et papas, avant de crier à la pathologie, faites un peu d’introspection. Derrière les enfants à problèmes, les parents se cachent souvent sans avoir conscience de l’impact de leurs actions sur leurs enfants.