Nous nous vantons souvent d’être la patrie du régime méditerranéen et pourtant, selon les dernières études sur le rapport des Italiens à l’alimentation, il n’y a pas de quoi s’endormir sur ses lauriers.
Les problèmes commencent dès le plus jeune âge, et notre pays enregistre en effet (avec des fluctuations entre le Nord, le Centre et le Sud) un pourcentage d’enfants de moins de 18 ans de moins de 18 ans. 25-30% d’enfants en surpoidsalors que si l’on parle de l’obésité réelle nous sommes à 13%.
Lorsque l’éducation diététique ne suffit pas ou arrive trop tard, l’espoir de se débarrasser des dangereux kilos en trop passe par la médecine. L’hôpital Bambin Gesù de Rome a notamment développé une nouvelle méthodologiemoins invasive et plus efficace, pour lutter contre l’obésité infantile: il s’agit de ballon inséré dans la partie supérieure de l’estomac non pas par endoscopie, mais par simple déglutition.car il a la forme d’un comprimé (pesant seulement 6 grammes) avant d’atteindre l’estomac.
Le ballon est avalé avec facilité par l’enfant, comme un bonbonet ce n’est que lorsqu’il atteint l’estomac que le médecin le gonfle en insufflant de l’azote à travers un tube très fin, sans causer de douleur à l’enfant, qui ressent seulement la sensation de « bulles qui bougent ». L’opération est la même que celle des ballons traditionnels, qui agissent en réduisant la sensation de faim. ce poids gênant sur l’estomac lié aux anciennes méthodes disparaîtoutre le fait que l’obésité peut être combattue à un stade précoce en intervenant déjà sur des patients dont l’indice de masse corporelle se situe entre 30 et 35 (par le passé, de telles interventions n’étaient possibles que pour des indices supérieurs à 35).
Onze enfants et adolescents âgés de 10 à 17 ans – qui dans les cas les plus graves pèsent jusqu’à 130 kilos – ont jusqu’à présent été traités avec cette technique, mais avant d’arriver en pédiatrie, le ballon à avaler avait déjà été utilisé pour traiter des adultes.