Aujourd’hui, nous vous parlons de la fatigue que cela représente d’être mamans et de toutes ces casquettes que nous revêtons et avec lesquelles nous jonglons sans cesse. Il nous a donc semblé logique de vous donner la parole : comment ça se passe chez vous question tâches domestiques et parentales ?
« C’est vrai que j’ai longtemps géré quasiment toutes les tâches liées à la maison et à nos enfants. Mais j’ai clairement une part de responsabilité. Quand on s’est mis en couple avec le papa, j’avais du temps libre, ça ne dérangeait pas de m’occuper des repas et de la maison, et sans m’en rendre compte, je lui ai donné l’habitude de ne rien faire. Sauf qu’après la naissance de nos enfants, je me suis sentie débordée. Ça a pris du temps avant qu’ils prennent en charge plus de tâches et que j’accepte aussi que tout ne soit pas parfait. Même si je fais encore la majorité, ça va beaucoup mieux ».
Ornella, 29 ans
« Chez nous les choses étaient claires dès le départ : je tiens à ma carrière et je continuerai à y consacrer du temps. Je fais de grandes journées donc c’est mari, qui a des horaires plus souples, qui gèrent souvent la logistique des enfants et une bonne partie des tâches ménagères. Ça nous convient à tous les deux ! ».
Charlotte, 38 ans
« Je suis séparée, ce n’est pas facile mais franchement je me sens moins fatiguée qu’avant. Mon compagnon ne faisait rien, je gérais absolument tout à la maison : ménage, courses, repas, linge… et notre fille de 3 ans. Aujourd’hui je continue évidemment à tout faire mais avec une personne en moins à la maison ça s’est allégé. Au final j’ai même plus de temps pour moi ! ».
Marie, 34 ans
« C’est évident que je m’occupe beaucoup plus de la maison et des enfants que mon mari. Mais en fait, je ne me suis jamais trop posée la question. Il travaille beaucoup, j’ai plus le temps pour gérer tout ça. Ça ne m’a jamais semblé être un poids. Peut-être parce que je ne me prends pas la tête : les repas sont toujours ultra basiques, le ménage est souvent approximatif, je fais des drives pour les courses… tout ça c’est un secondaire pour moi ».
Laetitia, 42 ans
« Divorcée avec 3 enfants, ce n’est vraiment pas simple tous les jours. J’ai l’impression de ne jamais m’arrêter… Il n’y a que quand les enfants sont chez leur père que je peux souffler. Heureusement j’ai l’aide et le soutien de ma famille, sinon je pense que j’aurais craqué depuis longtemps ! ».
Sandrine, 44 ans