Les couches sont le meilleur ami des parents pendant les trois premières années de la vie d’un enfant, mais elles sont aussi une source de pollution, compte tenu du volume qu’elles consomment. Certains parents ont opté pour des couches écologiques pour surmonter le problème, d’autres, comme les docteurs Jeffrey Bender et Rosmary She, ont décidé d’opter pour les d’élimination Communicationont ensuite partagé leur expérience dans le magazine Pédiatrie.
L’avantage de ce choix est non seulement d’éviter le gaspillage, mais aussi de réduire le risque d’érythème fessier gênant.
Qu’est-ce que la communication éliminatoire (CE) ?
La méthode de la communication par élimination (CE) consiste, en pratique, en un « retrait précoce des couches », c’est-à-dire l’élimination de la couche dès les premiers mois de la vie.
Bien qu’elle ne soit pas pratique dans les jardins d’enfants et qu’elle puisse ne pas plaire aux nounous et aux grands-parents, la CU peut être une alternative viable aux couches, qu’elles soient traditionnelles ou écologiques, bien qu’elle exige un engagement considérable de la part des parents : avec cette méthode, en effet, qui consiste à laisser le nourrisson sans couche dès la naissance, il faut être attentif à chaque petite nuance qui indique que le nourrisson est sur le point de faire pipi et l’emmener aux toilettes pour qu’il le fasse sur les toilettes.
Mais est-il vraiment possible d’élever un enfant sans couche ? Voyons comment cela se passe.
Sans couche depuis la naissance : comment faire ?
Selon M. et Mme Bender, élever un bébé sans couche dès la naissance est beaucoup plus facile qu’on ne le pense.
La première chose à faire pour réussir est d’apprendre à écouter le comportement du bébé, à reconnaître les mouvements du corps ou les grimaces du visage qui indiquent qu’il est sur le point d’avoir un besoin. À ce moment-là, vous le prenez et le portez jusqu’aux toilettes. Il est également utile de surveiller les horaires : les nourrissons ne font pas pipi ou caca au hasard, mais à des moments bien précis, par exemple juste après leur réveil ou après avoir mangé.
Il reste encore un problème à régler. Le contrôle des stimuli. Pour faciliter la tâche, on peut essayer de faire un son particulier lorsque l’enfant fait pipi ou caca, un son qu’il apprendra à reconnaître et, dans certains cas, à reproduire, en l’associant au besoin de faire pipi.
Bien sûr, pendant la nuit ou en voyage, il est toujours préférable d’utiliser une couche ou, en cas de sortie, d’en avoir une à portée de main.