Qu’est-ce que la contraception ?
L’objectif principal de la contraception est d’éviter une grossesse lors d’un rapport sexuel. La contraception peut également être utilisée pour aider à gérer certains problèmes menstruels. Il s’agit notamment des règles abondantes (ménorragie) et des règles douloureuses (dysménorrhée).
Les contraceptifs agissent de différentes manières et présentent différents avantages. Il vaut la peine de se renseigner sur les options disponibles, car aucun type de contraception ne convient à tout le monde.
Si vous n’avez pas l’intention de tomber enceinte, vous devez utiliser un moyen de contraception jusqu’à la ménopause, qui survient normalement entre 45 et 55 ans. Vous pouvez normalement arrêter la contraception :
- si vous avez moins de 50 ans et que vous n’avez pas eu de règles depuis deux ans
- si vous avez entre 50 et 55 ans et que vous n’avez pas eu de règles depuis un an
- une fois que vous avez atteint l’âge de 55 ans
Quels sont les principaux types de contraception ?
Il existe trois principaux types de contraception.
- Les contraceptifs de barrière. Il s’agit des préservatifs, des diaphragmes et des capuchons.
- Contraceptifs hormonaux. Ils comprennent les comprimés (la pilule), les patchs, les implants, les injections et les anneaux vaginaux.
- Contraception intra-utérine. Ces contraceptifs sont parfois appelés stérilets et sont placés à l’intérieur de l’utérus.
Les préservatifs peuvent également protéger contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Et certains dispositifs intra-utérins peuvent être utilisés pour traiter les règles abondantes ou douloureuses, tout en agissant comme contraceptif.
Contraception par barrière
Les méthodes de barrière empêchent les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule. Les méthodes de barrière comprennent les préservatifs, les diaphragmes et les capuchons.
Les préservatifs masculins sont placés sur le pénis et les préservatifs féminins à l’intérieur du vagin avant les rapports sexuels. Les préservatifs créent une barrière contre les différentes sécrétions pendant les rapports sexuels, et peuvent donc protéger contre certaines infections sexuellement transmissibles (IST). Veillez à vérifier la date de péremption et à utiliser un nouveau préservatif à chaque rapport sexuel.
Les diaphragmes et les capuchons se placent sur le col de l’utérus de la femme et maintiennent le gel anti-spermatozoïde (spermicide) contre celui-ci. Ils existent en différentes tailles, ce qui signifie qu’un médecin devra d’abord en ajuster un pour s’assurer qu’il couvre bien le col de l’utérus. Vous pouvez mettre la cape ou le diaphragme jusqu’à trois heures avant le rapport sexuel et le laisser en place pendant au moins six heures après.
Contraception hormonale
Les contraceptifs hormonaux se présentent sous forme de pilules, de patchs, d’implants, d’injections et d’anneaux vaginaux. Ils contiennent soit une hormone (progestatif), soit deux hormones combinées (progestatif et œstrogène).
La contraception hormonale combinée est disponible sous forme de pilule, de patch ou d’anneau vaginal. La contraception progestative est disponible sous forme de pilule, d’implant ou d’injection. La pilule contraceptive orale combinée est la contraception la plus couramment utilisée au Royaume-Uni, mais elle ne convient pas à tout le monde.
Votre infirmière ou votre médecin généraliste discutera avec vous des différents types de contraception hormonale afin de vous aider à déterminer celui qui vous convient le mieux.
La contraception hormonale peut agir de plusieurs manières, selon la forme qu’elle prend. Elle peut empêcher la conception en :
- en empêchant vos ovaires de libérer un ovule (ovulation)
- rendre plus difficile l’accès des spermatozoïdes à l’ovule (fécondation)
- empêcher un ovule fécondé de s’implanter dans l’utérus.
Le principal objectif de la contraception hormonale combinée est d’empêcher vos ovaires de libérer un ovule (ovulation). La contraception progestative agit principalement en empêchant les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule et l’ovule fécondé de s’implanter dans l’utérus.
Vous êtes responsable de l’utilisation des pilules, des patchs et des anneaux vaginaux, ce qui signifie que vous devez vous rappeler de les prendre ou de les utiliser. Les injections et les implants contraceptifs sont un type de contraception réversible à longue durée d’action et doivent être fournis par un professionnel de la santé.
Contraception intra-utérine (le stérilet)
Il existe deux types de contraception intra-utérine : les dispositifs intra-utérins (DIU) et les systèmes intra-utérins (SIU). Ils sont souvent appelés « stérilets », bien qu’ils aient généralement la forme d’un T. Ces dispositifs sont placés dans l’utérus par un professionnel de la santé spécialement formé. Un stérilet doit également être retiré par un professionnel.
Les stérilets empêchent la grossesse parce qu’ils contiennent du cuivre, qui est toxique pour les ovules et les spermatozoïdes. Ils contribuent également à empêcher l’implantation d’un ovule fécondé. Il existe de nombreux types et marques de stérilets en cuivre disponibles au Royaume-Uni. Ils peuvent rester en place pendant 5 ou 10 ans, selon le type.
Un SIU est un stérilet sans cuivre. Il libère chaque jour une quantité déterminée d’hormone progestative (lévonorgestrel). Le progestatif aide à empêcher les spermatozoïdes d’atteindre l’ovule et peut rendre moins probable l’implantation d’un ovule fécondé. Le SIU est généralement utilisé pendant 3 à 6 ans.
Quel est le meilleur contraceptif ?
Les contraceptifs hormonaux et les stérilets sont généralement plus fiables que les méthodes de barrière pour prévenir la grossesse. Mais le meilleur contraceptif est celui qui vous convient le mieux. Pensez à la façon dont elle s’intégrera dans votre vie. Un diaphragme n’est pas forcément adapté à la spontanéité. Si vous avez tendance à oublier les comprimés, un implant ou une injection peut être préférable à une pilule quotidienne.
Aucun contraceptif n’est fiable à 100 %, mais ils le seront davantage si vous les utilisez correctement.
Quels sont les effets secondaires de la contraception ?
Pour prendre une décision en matière de contraception, vous devez connaître les effets secondaires ou les complications associés à votre méthode et savoir si elle est efficace.
D’autres médicaments peuvent interagir avec les contraceptifs hormonaux et affecter leur efficacité. Il s’agit notamment des antiépileptiques, des antibiotiques, des antiviraux et des remèdes à base de plantes tels que le millepertuis. Votre médecin peut vous expliquer les différentes possibilités qui s’offrent à vous.
Les effets secondaires de la contraception hormonale sont les suivants :
- modifications des règles
- sensibilité des seins
- prise de poids (injections de progestatifs)
- l’acné (bien que certains types puissent améliorer l’acné si vous en avez déjà)
- nausées et douleurs abdominales
- gêne ou douleur lors de l’insertion d’un stérilet
Les contraceptifs hormonaux combinés présentent une légère augmentation du risque de cancer du sein et de cancer du col de l’utérus. Les contraceptifs hormonaux combinés présentent également un risque accru de caillots sanguins (thromboembolie veineuse), mais ce risque varie en fonction du type de contraceptif. Le risque est plus élevé avec le patch et l’anneau vaginal qu’avec la pilule, bien qu’il soit très faible dans l’ensemble, et plus faible que pendant la grossesse.
Votre prestataire de soins de santé vous parlera de vos antécédents médicaux afin de vous conseiller les meilleures options contraceptives pour vous.
Si vous êtes inquiète ou si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur ces complications, parlez-en à votre infirmière ou à votre médecin généraliste.
Où puis-je me procurer des contraceptifs ?
Vous pouvez obtenir des contraceptifs auprès de
- votre médecin généraliste
- une clinique de santé reproductive (planning familial)
- un centre de santé sexuelle
- votre pharmacie locale ou en ligne
Si vous avez eu des rapports sexuels sans utiliser de contraception, vous pouvez obtenir une contraception d’urgence auprès d’une pharmacie, d’un médecin généraliste, d’un centre de santé reproductive ou d’un centre de santé sexuelle. Mais cette contraception ne doit être utilisée qu’en cas d’urgence, et non comme contraception régulière.