Une étude publiée dans la revue Pediatrics par l’American academy of paediatrics (Aap) a préparé un guide de prévention du syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN) en établissant quelques règles de prévention à l’intention des parents. Il s’agit notamment de conseils pratiques et d’orientations sur la manière d’endormir le nouveau-né, tout en veillant à ce qu’il adopte des comportements sûrs spécifiques, notamment en le faisant dormir dans la chambre de ses parents jusqu’à l’âge d’un an.
Des recherches menées par des pédiatres américains ont montré combien il est important de garder un œil sur les bébés en les ayant à proximité, sans avoir à se lever à chaque instant pour changer de chambre et vérifier qu’il n’y a pas de problème. Toutefois, pour prévenir le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN), l’important est de faire dormir le nourrisson dans un lit séparé.
Dormir dans la chambre de papa et maman a une durée maximale qui expire à l’âge d’un an. Lorsque le bébé a douze mois, les parents doivent penser à déplacer le lit d’enfant dans une autre pièce.
Pourquoi éviter le lit pour papa et maman ?
« La plupart des morts subites liées au sommeil surviennent lorsque les enfants dorment sur le ventre, avec des matelas et des oreillers trop mous, ou lorsqu’ils partagent le lit de leurs parents.« .
Par ces mots, Fern Hauck, chercheur en pédiatrie à l’université de Virginie, explique pourquoi il est bon d’éviter de laisser son nouveau-né dormir dans le grand lit avec papa et maman.
Les propos de Rachel Moon, auteur des lignes directrices, expliquent mieux le mauvais comportement des nouveaux parents :
« Les parents ne doivent jamais faire dormir leur enfant sur un canapé, un fauteuil ou une chaise rembourrée, que ce soit seul ou avec une autre personne. Nous savons que ces surfaces sont extrêmement dangereuses« .
Les différentes directives des pédiatres américains
Les lignes directrices du rapport sont diverses : il s’agit d’éviter l’utilisation de draps trop souples, qui peuvent gêner la respiration du nourrisson, et de faire en sorte que le contact avec la peau de la mère ou, si possible, l’allaitement maternel ait un effet préventif sur la mort subite du nourrisson, avec une réduction du risque de 70 %.
Rachel Moon a souligné que les informations communiquées dans le rapport n’ont pas pour but d’effrayer les nouveaux parents, mais de les aider à connaître tous les risques liés à un comportement dangereux pour un nouveau-né.