Nous entendons de plus en plus souvent parler du SMSN ou de la mort subite du nourrisson. Nous en avons déjà parlé, en évoquant les lignes directrices pour la prévention, mais le sujet est de plus en plus d’actualité car la prévention ne suffit jamais.
Un cas de l’année dernière nous aide à comprendre pourquoi. En novembre dernier, un père britannique a trouvé son fils de deux jours, allongé sur le ventre dans son lit, le cœur manquant un battement. Le diagnostic a montré que l’enfant dormait mal. Il ne s’est rendu compte de rien. La fatigue l’a fait s’endormir avec son fils couché sur son ventre et quand il s’est réveillé le matin, il s’est rendu compte que le bébé était sans vie.
Pourquoi mentionner ce cas ? Le petit corps du nourrisson n’était pas dans une position adéquate pour lui permettre de respirer correctement à l’âge de deux jours seulement et c’est pourquoi son petit cœur n’a pas pu survivre à cette nuit tragique.
Le même anatomiste qui a pratiqué l’autopsie a déterminé que la mort subite du nourrisson était totalement inattendue.
Le cas britannique, mais aussi d’autres cas dont nous apprenons l’existence grâce aux médias, nous rappellent que les parents ont toujours peur du SMSN. Cette crainte ne peut être évitée que par la prévention.
Prévention du syndrome de mort subite du nourrisson
Il n’existe aucun remède médical pour prévenir le SMSN, mais il est de plus en plus important que les deux parents portent une attention vigilante et constante au nouveau-né qui vient d’arriver à la maison.
Si la fatigue des jours qui suivent l’accouchement devient ingérable, il est essentiel de demander le soutien des parents et des amis, mais aussi des personnes proches de la famille. Leur aide peut être cruciale pour se reposer pendant la journée et traverser les moments difficiles de la période postnatale.