Adieu les aliments pour bébé et respect strict des règles : l’Association culturelle des pédiatres italiens a publié un document donnant des conseils aux parents sur la manière de se comporter pendant la phase de sevrage de leurs enfants et promouvant également une « alimentation complémentaire sur demande« .
Sevrage, adieu aux règles rigides
Une petite révolution dans le sevrage des bébés et quelques règles de bon sens : c’est le sens d’un document promu par l’ACP (Association culturelle des pédiatres) qui voulait indiquer quelques nouvelles lignes directrices concernant l’abandon délicat de la phase d’allaitement des plus petits.
Et les surprises ne manquent pas, puisque les experts insistent de plus en plus sur l’utilisation de l' »alimentation complémentaire à la demande », une pratique également connue sous le nom d’auto-sevrage.
En substance, les pédiatres italiens suggèrent aux parents de ne pas nécessairement suivre des schémas alimentaires fixes et rigides au fil des semaines : selon eux, en effet, les enfants n’en ont pas besoin et, de toute façon, les anciens fondements scientifiques qui prévoyaient un sevrage régulé par des « feuilles de route » inflexibles ont disparu.
La promotion de l’alimentation complémentaire sur demande
Dans le document susmentionné, l’ACP conseille aux parents d’éviter les angoisses et les approches rigides des « manuels », en préférant l’observation de l’enfant : les tout-petits peuvent en effet commencer à manger des aliments hachés, et pas nécessairement vers six mois comme c’est généralement le cas, car chacun a des besoins différents. Par conséquent, le passage à une alimentation complémentaire à la demande doit avant tout reposer sur les demandes du bébé et peut-être aussi sur ses premières manifestations d’intérêt pour ce que mangent ses parents.
En règle générale, il n’est donc pas obligatoire de lui proposer une alimentation basée uniquement sur des aliments classiques pour bébés et des aliments pour bébés s’il veut goûter autre chose : c’est pourquoi l’observation de son comportement devient fondamentale pour qu’il puisse également goûter des aliments convenablement « transformés » et hachés. En bref, feu vert à l’auto sevrage de nos enfants mais en se rappelant la règle d’or : même lorsqu’ils commencent à goûter les mêmes aliments que les adultes, pendant la première année de vie, le lait maternel ne doit jamais manquer dans leur alimentation.