Une nouvelle découverte intéressante sera présentée au 11e symposium sur la lactation à Berlin dans les prochains jours : le lait maternel aide à prévenir les maux d’oreille et les maladies respiratoires.
Pour éviter tout doute…
Toutefois, avant de dévoiler les chiffres de la recherche, qui attestent de la nature scientifique de cette affirmation, une remarque s’impose. L’objectif de cette recherche est de prouver que l’allaitement maternel est définitivement le meilleur choix et la meilleure option pour un enfant. Toutefois, cela ne signifie pas que les enfants qui n’ont pas eu l’occasion d’être allaités naturellement sont tous malades.
Bien sûr, même parmi les enfants nourris au lait maternisé, il y a des enfants en bonne santé qui ne souffrent d’aucune maladie. Cependant, il s’agit d’une recherche et, en tant que telle, une étude de cas bien définie doit être démontrée.
Les bébés nourris au sein sont moins susceptibles de tomber malades, ce qui ne doit pas être traduit par « ils ne tombent jamais malades ». Ne vous sentez donc pas acculées par toutes ces mères qui, pour une raison ou une autre, que nous ne sommes pas là pour juger, n’ont pas allaité. Maintenant, au-delà du sentiment commun, parlons de chiffres, en gardant à l’esprit que nous ne sommes pas des statistiques, nous sommes des personnes, mais que les statistiques servent de guide.
Allaitement et otites : les données
367 nourrissons nés entre 2008 et 2014 ont été étudiés. Les résultats de l’étude montrent que les otites ont été réduites chez les bébés allaités de 18% à 6% au cours des trois premiers mois de vie, c’est-à-dire au cours des mois où l’allaitement est encore une pratique assez fréquente.
A l’âge de 6 mois, ce pourcentage diminue, toujours chez les enfants allaités au sein par rapport à ceux nourris au lait maternisé, de 39% à 23%, puis après 6 mois de 62% à 46%. Comme on peut le constater, le pourcentage d’enfants atteints d’otite, selon les résultats de l’Université du Texas, est nettement inférieur à celui des enfants non allaités.