On constate une augmentation du nombre de familles qui emmènent leurs enfants prendre leurs repas dans les différentes chaînes de restauration rapide disséminées à travers les États-Unis, et ce en raison d’offres de menus apparemment plus sains et plus nourrissants. En réalité, les choses ne se passent pas tout à fait comme ça. Que consomment réellement les enfants que l’on emmène plusieurs fois par semaine dans les fast-foods ?
Les enfants américains trop souvent dans les fast-foods
La stratégie des fast-foods américains est centrée sur l’offre d’aliments plus sains destinés aux enfants, afin d’inciter les parents à y aller plus souvent avec leurs enfants pour consommer des aliments non nocifs pour la santé. En réalité, les choses ne se passent pas tout à fait comme ça. Les menus non sains existent toujours à côté des menus pour enfants, et restent un choix de plus en plus populaire parmi les parents eux-mêmes.
Selon les recherches menées par l’Université du Connecticut sur un échantillon d’environ 800 ménages, les restaurants rapides les plus populaires sont McDonald’s, Burger King, Wendy’s et Subway, avec une augmentation de 83 % par rapport aux données recueillies en 2013.
En outre, parmi les parents qui ont commandé un menu pour enfants, 30 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles achetaient également des options classiques et malsaines.
Enfants américains : menus de fast-food
L’étude menée par l’université du Connecticut a révélé une tendance des parents à continuer de fréquenter les restaurants fast-food avec leurs enfants pour commander non seulement des repas pour enfants, mais aussi des plats et des menus supplémentaires qui s’avèrent délétères pour la santé.
En fait, les parents, tout en exprimant des opinions positives sur les politiques alimentaires plus saines et plus spécifiques aux enfants, continuent à acheter des repas et des boissons pour leurs enfants plus âgés également, en plus des menus traditionnels qui incluent des desserts et des aliments riches en sucre et en graisse. À l’heure actuelle, comme le préconise l’Université du Connecticut, de nouvelles recherches sont nécessaires, ainsi que des réglementations étatiques opportunes visant à enrayer ce phénomène afin de limiter les graves conséquences sur la santé publique.