Le Japon est un pays très différent de notre modèle occidental dans de nombreux aspects de la vie quotidienne. De la nourriture à la vie professionnelle, en passant par l’éducation des enfants, la scolarité, etc.
Par exemple, dans ce pays, il est très courant que les enfants aillent seuls à l’école. Et nous ne parlons pas seulement de faire un petit bout de chemin dans la petite ville de province de deux mille âmes, mais de se déplacer réellement dans la ville, de prendre le métro ou d’autres moyens de transport pour se rendre de son domicile à l’école.
Leur feriez-vous confiance ?
La réponse négative sera presque unanime. Comment se fait-il alors qu’au Japon, même dans les villes, cette habitude considérée comme normale par tous soit très répandue ?
Selon la culture japonaise, les enfants doivent être rendus aussi indépendants que possible dès leur plus jeune âge. Et aller à l’école seul est l’un des premiers pas vers l’indépendance. Jusqu’à présent, nous sommes tous d’accord. La véritable différence, cependant, réside dans trois facteurs très spécifiques.
Tout d’abord, le Japon est un pays sûr, où le taux de criminalité est très faible. Les parents sont à l’aise pour envoyer leurs enfants seuls et transmettent cette sécurité à leurs enfants.
Deuxièmement, le Japon possède un fort esprit de groupe et de communauté, de sorte que l’on sait que les enfants comme les adultes peuvent compter sur l’aide des autres dans une situation difficile. Le même esprit de coopération mutuelle s’observe, par exemple, dans les écoles primaires où les élèves se relaient, répartis en groupes, pour ranger les salles de classe, dresser les tables de la cafétéria, nettoyer les sols, etc.
En définitive, les Japonais préfèrent marcher ou utiliser les transports. Il est donc normal de voir des petits piétons se déplacer en groupe. En outre, les automobilistes font preuve d’un grand respect et d’une grande attention à l’égard de ceux qui marchent ou font du vélo, en particulier les enfants. Grâce aux petites attentions des personnes au volant, le nombre d’accidents est réduit au minimum.