L’OMS (Organisation mondiale de la santé) a réalisé, en collaboration avec la Société italienne de pédiatrie (SIP), un décalogue résumant tous les faux mythes relatifs aux principaux vaccins administrés aux enfants. Grâce à cette liste anti-faux, tant les mères les plus fondamentalistes que les plus confuses pourront clarifier leurs idées sur la question complexe et épineuse des vaccinations. En d’autres termes, il s’agit d’une action visant à fournir aux utilisateurs des informations correctes, objectives et opportunes qui ne sont pas entachées de superstructures idéologiques d’aucune sorte. Examinons en détail les 10 faux mythes à dissiper :
1. Les vaccins contiennent des ingrédients et des additifs dangereux
Faux. Les vaccins sont composés de nombreuses substances, dont chacune est présente à faible dose et n’est donc pas susceptible de causer des problèmes de santé.
Tout au plus, des réactions allergiques peuvent survenir, que le médecin expliquera avant l’administration.
2. Les maladies infectieuses étaient déjà en voie de disparition avant l’introduction des vaccins.
Faux. Ceux qui minimisent le rôle fondamental joué par les vaccinations contre les maladies infectieuses estiment que celles-ci ont diminué grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène. En réalité, la propagation des agents pathogènes est indépendante du niveau d’hygiène de l’individu.
3. Les vaccins ne sont pas efficaces ! Ils ne protègent pas 100 % des personnes vaccinées
Faux. C’est précisément parce que les vaccins ne sont pas efficaces à 100 % qu’il est nécessaire d’avoir des taux de couverture vaccinale élevés et constants.
4. Les vaccins provoquent l’autisme
Faux. La théorie selon laquelle les vaccins provoquent l’autisme remonte à une recherche menée en 1998, qui s’est ensuite révélée infondée, à tel point qu’elle a été retirée de la revue scientifique qui l’avait publiée.
À ce jour, rien ne prouve qu’il existe un lien de causalité entre le vaccin et l’autisme.
5. Toutes les personnes vaccinées contre la grippe l’attrapent de la même façon.
Faux. Même s’il existe un décalage inévitable entre la protection vaccinale et les virus circulants, cela ne remet pas en cause l’importance de la vaccination contre la grippe, notamment en ce qui concerne les personnes les plus vulnérables (femmes enceintes, personnes âgées et enfants). Il suffit de dire que la grippe provoque un nombre assez élevé de décès chaque année (entre 300 000 et 500 000).
6. Les vaccins sont inutiles, les maladies infectieuses ont été éradiquées par l’amélioration de la qualité de vie
Faux. Les maladies infectieuses n’ont pas définitivement disparu. D’autre part, il a été possible d’en éradiquer certaines, comme la variole, précisément grâce à la couverture vaccinale.
7. La plupart des maladies évitables par la vaccination ont disparu ou presque. Pourquoi devrais-je faire vacciner mon enfant inutilement ?
Faux. Les faits sont tout autres : les vaccins évitent au moins deux millions et demi de décès chaque année.
8. Autant de vaccins administrés en une seule fois sont nocifs
Faux. Il s’agit d’une déclaration dépourvue de toute preuve scientifique.
En fait, l’enfant est capable de produire une réponse immunitaire complète à l’administration de plusieurs vaccins.
9. Un trop grand nombre de vaccins peut submerger et affaiblir le système immunitaire, en particulier chez les jeunes enfants.
Faux. Les vaccins, qui sont aujourd’hui beaucoup plus purifiés que par le passé, ne provoquent aucune sorte de souche immunitaire.
10. L’infection naturelle est préférable à la vaccination
Avant le vaccin, tout le monde avait la rougeole et la rubéole et personne n’en est jamais mort.
Faux. C’est exactement le contraire : de nombreuses maladies contre lesquelles on se vaccine peuvent avoir des conséquences très graves.