De nombreuses nouvelles mères, surtout les primipares, craignent qu’en allaitant à la demande ou en tenant toujours leur bébé, elles risquent de le « gâter » et que le contact physique permanent crée une sorte de dépendance chronique à leur égard. De plus, les tantes, belles-mères et amis sont toujours prêts à soulever la question de l’indépendance et de l’autonomie du petit. Est-ce la réalité ou de fausses croyances ? Essayons de comprendre ensemble comment fonctionne le développement émotionnel du nouveau-né et s’il est vrai que s’occuper de lui avec amour peut entraver sa croissance.
Le contact physique n’engendre pas de mauvaises habitudes
Tout d’abord, il faut faire une hypothèse simple : au moment de la naissance, le nouveau-né est totalement sans défense et sans défense en raison de son « immaturité‘ physique et, par conséquent, a absolument besoin des soins totaux de sa mère.
De plus, le passage de la vie intra-utérine au monde a déterminé chez lui une série d’insécurités, d’angoisses et de peurs qui doivent être comblées par la présence de la mère. L’allaiter à la demande, le câliner, le laisser s’endormir dans ses bras ne signifie donc pas laisser le petit acquérir de mauvaises habitudes, mais plutôt l’accompagner par la main sur le chemin de sa croissance, sans lui imposer… prématurément une autonomie qu’il ne pouvait pas se permettre.
Adaptation au monde extérieur
Le bébé a besoin de temps pour s’adapter au monde extérieur et seule la présence rassurante de sa mère ou de son père peut l’aider dans cette phase délicate de sa vie. En d’autres termes, le contact physique constant avec le nouveau-né ne génère pas le « vice » et n’interfère pas avec sa future capacité d’autonomie et d’indépendance, mais constitue un besoin physiologique et affectif indispensable.
D’où, chères mèresn’écoutez pas les légendes urbaines sur le risque de gâter votre nouveau-né, car il a besoin d’écouter les battements de votre cœur et de vous sentir, choses qu’il a appris à aimer lorsqu’il était en sécurité dans votre ventre.