L’hyperemesis gravidarum a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, car cette affection a touché la duchesse de Cambridge Kate Middleton, qui attend son troisième enfant. La future maman, apprend-on dans la presse britannique, a même dû être hospitalisée. Voyons en détail quelles sont les caractéristiques de ce trouble.
Hyperemesis gravidarum : symptômes
Les principaux symptômes de l’hyperemesis gravidarum sont les nausées et les vomissements, dont l’intensité est telle qu’elle compromet l’alimentation régulière de la femme enceinte et l’empêche de mener à bien ses activités quotidiennes normales. De plus, cette affection expose la future maman à un risque de déshydratation et de perte de poids excessive.
Parfois, les nausées et les vomissements peuvent être accompagnés d’autres symptômes, comme les suivants :
- intolérance aux odeurs
- hypersalivation
- déshydratation maux de tête
- perte involontaire d’urine
Hyperémèse gravidique : les causes
Les causes de ce trouble ne sont pas encore parfaitement claires pour la communauté scientifique ; toutefois, on suppose que l’hyperémèse gravidique pourrait être due à une augmentation soudaine des œstrogènes et de l’hormone de grossesse (bêta hCG). Pour certaines, cependant, elle serait déterminée par des facteurs génétiques, car il a été constaté que les femmes ayant des antécédents familiaux de la maladie sont plus susceptibles de la contracter. On a donc longtemps cru que le trouble en question avait une origine psychosomatique ; en réalité, c’est plutôt l’inverse qui se produit, c’est-à-dire que les symptômes de l’hyperémèse donnent lieu à un malaise psychique.
Hyperemesis gravidarum : le remède
Il est conseillé de réduire l’intensité des symptômes :
- prendre de petites collations fréquentes
- boire peu pendant les repas
- préfèrent les aliments secs et les boissons froides
- ne pas s’exposer à des odeurs trop intenses
- prendre du gingembre
Si les nausées et les vomissements persistent, il est possible de prendre des antihistaminiques autorisés pendant la grossesse (par ex. prométhazine). Si aucun bénéfice ne peut être obtenu par un traitement médicamenteux, une hospitalisation peut être nécessaire afin d’éviter la déshydratation et les déséquilibres nutritionnels.