Le manque de temps pour les rapports sexuels dans les couples de parents est un problème répandu qui, selon les statistiques, touche presque toutes les personnes interrogées.
Le sexe dans les couples parentaux
Plus de 70 % des couples de parents disent ne pas pouvoir avoir de relations sexuelles satisfaisantes par manque de temps.
Deux minutes et quelques secondes seulement seraient le maximum disponible pour le coït, qui, dans certains cas, tombe à une minute seulement.
Parfois, les deux partenaires n’ont même pas la possibilité de se déshabiller, dans une recherche désespérée d’optimisation du peu de temps disponible.
Pour accélérer encore l’obtention du plaisir, les jouets sexuels sont très souvent utilisés pour raccourcir les préliminaires.
Cette expérience est vécue de manière mitigée ; alors que de nombreux pères interrogés se déclarent pleinement satisfaits de leur vie sexuelle, seules quelques mères sont de cet avis.
Les stimuli excitants sont également extrêmement différents ; en effet, les hommes trouvent efficace le visionnage d’images chaudes, tandis que les femmes visent des pratiques plus impliquantes, comme les caresses, les massages et les câlins.
L’environnement le plus fréquemment choisi pour les rapports sexuels est généralement le salon ou la salle de jeux, en l’absence des enfants ; beaucoup d’autres optent pour la douche, tandis qu’une minorité préfère la chambre à coucher, après avoir verrouillé la porte.
Problèmes avec le « quickie ».
Bien que la majorité des couples interrogés s’accordent à dire que leur vie sexuelle est épanouie même en cas de manque de temps, on peut deviner que l’utilisation de jouets sexuels et le fait de faire l’amour avec des vêtements sont deux indicateurs d’un léger malaise.
En fait, le « quickie » est accepté comme la seule possibilité de maintenir une certaine continuité de l’affection, puisque les interruptions et les obstacles sont à l’ordre du jour pour les couples parentaux.
La peur d’être découverts par leurs enfants est un facteur extrêmement limitant pour atteindre l’orgasme et bloque souvent le désir ; pour y remédier, les partenaires préfèrent se ménager un « petit coup » dès que possible dans la journée.