On dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, et c’est en grande partie vrai, même si cela comporte de belles exceptions. Pourtant, c’est surtout le cas lorsqu’il s’agit de parents et d’enfants. Très souvent, en effet, les actions même douteuses de nos enfants ont pour cause notre propre comportement. En bref, les enfants mal élevés doivent leur attitude à ce qu’ils ont appris, directement ou indirectement, de leurs parents.
En bref, les enfants sont impolis si leurs parents n’ont pas su les éduquer, ou plutôt, pour mieux dire, ne leur ont pas donné le bon exemple. Nous parlons d’enfants et non d’adolescents, auquel cas la question se complique sous l’influence d’autres facteurs sociaux.
Les enfants impolis : les causes dans la famille
Toutefois, si l’on réduit le champ d’évaluation du comportement des enfants jusqu’à l’adolescence, la cause principale, mais non absolue, des comportements grossiers est à rechercher au sein de la famille. Si notre enfant, pour donner un exemple, jette un paquet de cartes et jette le papier par terre, il le fait parce que soit il ne nous a pas vu le mettre dans la poubelle à papier, soit il nous a vu le jeter par terre à notre tour.
Ou, si nous sommes en voiture et que nous dépassons ceux qui font la queue en faisant une manœuvre illégale, même avec un sourire de satisfaction, nous pouvons nous attendre à ce que notre enfant fasse de même, peut-être en sautant la queue pour aller aux toilettes à l’école. Cela tient au fait que notre attitude positive consiste à être fier de ce que nous avons fait.
Au contraire, nous devons donner l’exemple à nos enfants. Si nous prenons un cappuccino au bar et remercions le serveur qui nous l’a apporté, il est fort probable que notre enfant en fasse autant. Et pas parce que nous l’avons imposé, mais parce qu’il aura catalogué cette attitude particulière parmi les « bonnes » choses à faire.
Ne nous plaignons donc pas si l’enseignant gronde ou punit notre Carletto qui claque le sac à dos de son camarade par terre, peut-être, en fouillant notre mémoire, nous rappellerons-nous la fois où nous avons claqué notre sac ou le sac de papa par terre lors d’une dispute. Méditons.