Vous ne savez plus quoi cuisiner pour votre enfant ? Est-ce un combat pour qu’il finisse son assiette à chaque repas ? Mange-t-il toujours les mêmes choses et refuse-t-il d’essayer de nouveaux goûts et de nouvelles saveurs ? Attention ! Si vous élevez des enfants difficiles à table, votre anxiété pourrait en être la cause.
Arrêtez l’anxiété, mamans et papas !
Selon une étude menée par l’Université Erasmus de Rotterdam sur près de 5 000 couples parents-enfants, il s’avère que les enfants difficiles à table sont une conséquence typique de l’anxiété des parents, en particulier de la mère. Bien entendu, l’étude parle d’un type d’anxiété pathologique, qui peut également conduire à la dépression, dont la mère souffre déjà avant la naissance de son enfant.
Dans ce cas, l’enfant évacue sur la nourriture le malaise résultant de l’anxiété de sa mère. En particulier, il refuse de manger des légumes et préfère presque exclusivement les pâtes, de préférence nature. Et ces colères alimentaires touchent beaucoup plus d’enfants qu’on ne le pense, jusqu’à trois sur dix, surtout à partir de l’âge de quatre ans.
Recherche de causes
Dans ce cas, il ne sert à rien de gronder les enfants dits « difficiles », car la cause de ce comportement doit être recherchée ailleurs. Obliger les petits à rester à table pendant des heures pour goûter de nouvelles saveurs, ou menacer de leur retirer leurs jouets et marionnettes jusqu’à ce qu’ils goûtent autre chose que les pâtes ordinaires habituelles, ne servira pas non plus à grand-chose. Au contraire, cela peut compromettre leur relation avec la nourriture et entraîner des problèmes bien plus graves.
Il faut plutôt essayer de comprendre, en tant que parents, quelles sont ses attitudes et comment résoudre ses angoisses et ses peurs, pour éviter de les déverser, même involontairement, sur ses enfants.
Parler à un pédiatre, à un nutritionniste, ou mieux encore à un psychologue, est le premier pas vers la résolution de ses angoisses, ce qui sera bénéfique pour soi d’abord, et pour l’appétit des enfants ensuite.