Gronder un enfant pour un parent devient presque une habitude. L’espièglerie est à l’ordre du jour, les crises de colère mais aussi la désobéissance pour les raisons les plus diverses amènent papa et maman à récupérer l’enfant encore et encore.
Les parents se sont-ils déjà demandé si la réprimande sert à la croissance de leur enfant ? Quelle est son utilité et dans quelle mesure peut-elle nuire à son estime de soi ?
Nous avons déjà parlé de l’estime de soi le mois dernier, avec un article sur l’importance des parents dans l’éducation de l’estime de soi de leurs enfants. Nous n’avons pas abordé l’ampleur des dégâts que peut causer une mauvaise réprimande.
Vous élevez souvent la voix contre les enfants ? Rien de plus improductif !
Crier sur un enfant de la mauvaise manière peut avoir un impact négatif sur son éducation, en lui envoyant un message qui n’est pas très constructif pour sa croissance, mais qui représente aussi une limitation de sa curiosité et de son désir d’explorer. Cela signifie que le fait de crier et de hurler à votre enfant pour lui dire plusieurs fois par jour qu’il ne doit pas faire quelque chose, ou qu’il ne doit pas toucher tel ou tel objet, mine son estime de soi.
Le trop grand nombre de « ne pas fairequi, à la longue, deviennent une habitude pour l’enfant et ne sont plus écoutés, sont encore plus nocifs s’ils sont criés au visage devant d’autres personnes ou exprimés avec trop de colère.
En outre, la réprimande doit avoir lieu au moment où la mauvaise action est effectuée, afin de faire comprendre qu’elle ne doit pas être faite pour une raison particulière.
Gronder oui ou gronder non ?
Qu’est-ce que cela signifie ? Une mère ne peut-elle pas gronder son enfant s’il fait une erreur ? Absolument pas. La mère doit le faire, mais de manière correcte. Elle doit associer la réprimande à une raison en donnant à l’enfant des exemples expliquant pourquoi l’acte particulier qu’il a commis est mauvais.
Elle doit utiliser le dialogue pour faire comprendre que le mauvais comportement a une justification précise et, si possible, fournir à l’enfant la solution et une alternative valable au comportement.