Sigmund Freud, le fondateur de la psychanalyse, a été le premier à ouvrir la voie à la vie sexuelle des enfants, affirmant que, dès l’âge de six mois, l’homme-enfant entre en contact avec ses organes génitaux, découvrant que les toucher lui fait du bien. Pourtant, face à un enfant qui se touche, les parents, dans la plupart des cas extrêmement gênés, font comme si de rien n’était ou même le grondent. En réalité, il est très important que le papa et la maman ne suscitent pas de culpabilité chez l’enfant (qui peut même se prolonger à l’adolescence), mais qu’ils lui fassent comprendre que la sexualité est une sphère importante de la vie et que, s’agissant d’une « affaire intime », elle ne doit pas être exhibée.
Si les enfants touchent leurs zones érogènes, il ne faut pas crier au scandale ou les censurer de manière agressive : il convient plutôt de leur apprendre que la sexualité est un aspect de la vie dont il ne faut pas avoir honte.
Toutefois, si des incidents de autostimulation des organes génitaux se produisent trop fréquemment, amenant l’enfant à s’isoler, il faut l’adresser à un spécialiste du développement.
Pourquoi l’enfant se masturbe-t-il ?
La principale raison pour laquelle un enfant s’adonne à l’auto-érotisme est qu’il produit une forte charge réconfortante, qu’il est capable de soulager les symptômes de la fatigue et qu’il concilie le sommeil.
Dans d’autres cas, les frottements génitaux sont dus à la sensation de plaisir qu’ils procurent. Par ailleurs, la masturbation peut également être un phénomène de compensation : si, par exemple, un enfant se voit retirer sa tétine, il peut décider de se consoler en touchant ses parties intimes.
Si l’auto-érotisme devient une pratique obsessionnelle et particulièrement fréquente, il peut être le signe d’une détresse émotionnelle. Dans ce cas, il est bon de consulter un psychologue ou un pédiatre.
Enfin, il faut garder à l’esprit que les enfants n’ont pas encore développé ce que l’on appelle le sens de la pudeur et, précisément en raison de cette considération, il est important de leur faire comprendre avec amour et patience qu’il n’est pas bon de toucher ses parties génitales en public, sans toutefois les blâmer.