Le thème des brimades est un sujet très brûlant et d’actualité : les journaux télévisés remplissent malheureusement chaque jour des pages terribles d’histoires dramatiques d’enfants accablés par les violences, tant physiques que psychologiques, infligées par leurs camarades.
Les parents du monde entier, ainsi que les spécialistes de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, s’interrogent sur la manière de faire face à ce phénomène et de soutenir les enfants victimes de harcèlement.
Peu de parents, cependant, accordent autant d’attention à un cas limite, mais très important : que faire si l’intimidateur est à la maison ?
Quand le tyran est votre enfant
Découvrir que votre enfant s’est rendu coupable d’un comportement aussi répréhensible peut être une énorme douche froide.
S’il est vrai que dans certains cas, les garçons tyrans sont des brutes à l’intérieur et à l’extérieur de la maison, dans d’autres cas, la transformation du « bon » garçon en véritable tyran est à peine visible aux yeux des parents.
Que faire ?
Les règles ? Impositions ? Rigueur ?
Oui, bien sûr.
Mais pas seulement.
Pour rattraper un tyran et l’orienter vers la voie plus correcte de l’éducation et du respect mutuel, il faut beaucoup de compréhension et de dialogue.
Compréhension et dialogue
La compréhension, avant tout, des motivations profondes qui sous-tendent les comportements méprisants.
Un bully, souvent, est un garçon qui souffre : une douleur, un traumatisme ou un deuil non surmonté peut avoir égratigné l’âme du jeune et l’avoir poussé à se construire une armure d’agressivité.
Le dialogue est donc l’arme fondamentale pour aborder la situation de manière réellement constructive.
Parlez à votre fils, pour comprendre les émotions qu’il essaie de communiquer par son attitude. Faites-lui réfléchir aux conséquences de ses actes et à la douleur que cela cause à ses victimes.
Essayez également d’augmenter son estime de soi : les brimades, après tout, ne sont rien d’autre qu’un appel à l’aide pour s’affirmer sur le groupe et demander de l’amour et de l’attention.
Aidez-le, enfin, à canaliser la colère – elle-même une émotion naturelle et utile – d’une autre manière : le sport, la musique et le théâtre peuvent être des canaux de libération positifs et libérateurs.