Les enfants ont besoin d’être rassurés, d’être cajolés, de recevoir de l’attention et d’être aimés. La famille les aide à augmenter leur estime de soi, à travailler sur eux-mêmes pour prendre confiance en leurs capacités, à briser leurs insécurités.
Dans le même temps, toutefois, les enfants doivent recevoir une éducation adéquate en matière d’estime de soi et ne pas devenir trop imbus d’eux-mêmes. Il s’agit d’une approche éducative qui doit être pratiquée, mais elle doit être encadrée afin d’éviter les louanges ou les encouragements qui conduisent à l’effet inverse : la mise à mal de l’estime de soi de l’enfant.
Alors, que faut-il faire ? Les enfants ne doivent pas être élevés dans l’insécurité, mais ils ne doivent pas non plus être trop confiants. Comme pour tout, la vérité est toujours au milieu.
Les 3 louanges qui peuvent miner l’estime de soi d’un enfant
Il y a, en effet, des louanges qui menacent la confiance de l’enfant. Examinons trois exemples.
Louer les capacités innées de l’enfant
Le mot lui-même le dit : elles sont innées, naturelles. Pourquoi ont-ils tort ? Parce que chaque enfant en a de différentes et que le fait de les avoir ne signifie pas qu’en grandissant il continuera à les développer et à en faire sa force. Avoir de l’endurance physique et du souffle ne fera pas d’un enfant un athlète.
Étiquetage
Donner des étiquettes à un enfant est contre-productif. S’il est très doué en athlétisme, ou en sport en général, il peut être néfaste de lui dire dès son plus jeune âge qu’il deviendra un champion, qu’il fera carrière. Inconsciemment, il va grandir avec des limitations, ses choix futurs seront conditionnés.
Éloge générique
L’enfant doit être félicité avec des adjectifs spécifiques, et non avec les classiques « tu es parfait », « tu écris exceptionnellement bien », « tu cours comme un vrai athlète ». Ce sont toutes des exclamations qui ne veulent rien dire, qui n’aident pas l’enfant à s’améliorer et qui, à la longue, peuvent miner l’estime de soi.
En résumé, renforcer la confiance et aider votre enfant à croire en lui est toujours recommandé, mais il faut le faire avec modération et en soignant les mots.