Protestation dans une école de Gênes : 7 handicapés en classe
Dans une première classe d’une école primaire de Gênes, il y a 24 élèves, dont 7 sont des enfants handicapés. Les parents et les enseignants sont prêts à présenter une plainte au parquet de la capitale ligure pour pour faire reconnaître leur droit d’étudier. Cette situation rend en effet difficile le suivi et le respect des besoins de tous les élèves.
Parents et enseignants du « Duca degli Abruzzi » de Gênes ensemble pour le droit d’étudier
Les parents et les enseignants de l’école « Duca degli Abruzzi » de Gênes s’adressent à l’avocat Paolo Languasco pour déposer une plainte auprès du Parquet de Gênes. Ils exigent que le bureau régional des écoles divise une classe de 24 élèves inscrits dont 7 handicapés en deux classes de 12.
L’Usb, Unione sindacale di base, soutient la protestation parce que le roulement continu des enseignants de soutien dans les classes et la difficulté de suivre les différents besoins sont un préjudice pour tous.. Ceux qui en pâtissent sont donc les enseignants qui ont du mal à soutenir le groupe dans son apprentissage et sa croissance, mais aussi les élèves handicapés qui ne reçoivent pas l’attention dont ils ont besoin pour une carrière scolaire adéquate.
La question a déjà été abordée d’un point de vue juridique : en effet, le décret présidentiel 81/09 et le décret ministériel 331 du 24 juillet 1998 établissent que dans une classe avec des élèves à handicap, le nombre d’élèves inscrits ne peut dépasser vingt.
Le même règlement prévoit toutefois que une classe doit être composée d’un minimum de 15 élèves jusqu’à un maximum de 26 élèves. Le fractionnement demandé par les parents et les enseignants de l’école « Duca degli Abruzzi », donc ne serait pas possible parce que la loi n’autorise pas les groupes de 12 membres.
Le droit d’étudier et les frais de scolarité
Marcello Pacifico, président de l’Association nationale des enseignants et des formateurs, soutient la protestation.
La question est très complexe car il faut gérer deux besoins différents : celui du droit à l’étude pour tous les élèves et aussi celui d’avoir des coûts durables pour le système scolaire du pays.
Selon Pacifico, le temps est venu d’investir dans les écoles et supprimer le nombre minimum d’élèves par classe établir à la place une limite de 15 élèves par classe afin d’avoir un enseignement plus adéquat. Chaque classe doit donc être doublée. Les parents du « Duca degli Abruzzi » demandent quant à eux une réunion à la préfecture et sont prêts à envoyer une lettre au ministre de l’éducation Patrizio Bianchi pour qu’il intervienne. Le monde scolaire attend une réponse…