Comment va-t-on l’appeler, voilà LA question qui occupe une bonne partie de notre grossesse. Et dont tout le monde attend impatiemment la réponse. La tête qu’a le bébé, finalement, c’est presque un détail à côté. Faut dire qu’un prénom, ça dit un peu qui on est, souvent d’où on vient et ça nous suit toute la vie. C’est dire la tâche qui nous incombe, à nous parents. Alors, ce fameux prénom, on le choisit comment ?
À deux
C’est une vieille technique indienne, mais qui a fait ses preuves. Parce que si on avait dans l’idée d’appeler notre future fille Cunégonde, et ce depuis notre plus tendre enfance, ce n’est peut-être pas le cas de chéri-chéri. Alors, on fait chacun sa liste et on étudie les prénoms de son partenaire. Avec (beaucoup) de chance, il y en aura un en commun. Et si jamais ça n’était pas le cas, il reste neuf mois pour être convaincante. (la thèse / antithèse / synthèse du bac philo, à côté, c’était rien).
Avec son nom de famille
On n’oublie pas qu’il y a des incompatibilités. Et pas seulement Achille quand on s’appelle Parmentier. Globalement, le combo même syllabe de départ pour le prénom et le nom de famille n’est pas des plus heureux à l’oreille. Essayez “Marcel Martin” ou “Rose Robert” à voix haute. C’est bon, vous êtes convaincue ?
Facile à écrire
On pense à tout ce temps que notre enfant va perdre à épeler son prénom si personne ne sait comment il s’écrit. Un prénom et une orthographe connus du commun des mortels, ça aide. On pense aussi à tout ce temps que notre enfant va perdre à l’écrire sur ses cahiers (foi de maîtresse). Puis copies. Puis documents administratifs. Donc on évite le prénom en trois morceaux si on veut lui accoler notre nom de famille et celui de son père. Histoire que notre rejeton ait une chance d’arriver au bout de la case prénom avant que tous ses camarades de classe n’aient fini l’exercice.
Pas trop célèbre
Lily-Rose, vous trouvez ça mignon. Mais manque de bol, c’est déjà pris. Parce que n’importe qui vous répondra que Lily-Rose, c’est marrant, c’est comme la fille de Johnny et Vanessa. Et ça ne va pas vous faire marrer tant que ça, surtout en pleine chute hormonale post-accouchement. Tout comme vous aimiez bien le côté anglo-saxon de Marlon. Mais avant de voir votre enfant, les autres penseront soit à Marlon Brando, soit au fils de Caroline Receveur. Alors, certes, plus personne ne fera le rapprochement quand ces people seront vieux et botoxés. (Encore que, vois à qui tu associes encore le prénom Marlon malgré son trépas). Mais quand même, être soi -et pas l’homonyme d’un people- c’est un bon départ dans la vie.
Pérène
On n’oublie pas que notre enfant sera toujours notre enfant, mais ne sera pas toujours un enfant (tu suis?). J’entends par là que son prénom doit lui convenir également quand il sera adulte (si, si, ce jour que tout le monde nous dit qu’on ne voit pas arriver). Un prénom qui traverse tous les âges de la vie, ce n’est pas si évident à trouver. On a du mal à imaginer que notre tonton Jean-Pierre fut bébé. Ça ne paraît pas hyper facile à porter Jean-Pierre, pour un nouveau-né. Donc, en résumé, on imagine le prénom pour lequel on a un petit faible porté par un bébé, un ado et un adulte. Pour voir si ça marche.
Sans chercher du côté de ses ex
Vraiment, on adore le prénom Victor. Mais n’est-ce pas plutôt notre histoire avec Victor qu’on a adorée ? On exclut donc les prénoms des conquêtes d’antan de papa ET de maman. Le mieux, c’est de faire table rase du passé. Parce que cet enfant, c’est notre avenir.