Et si le bonheur et la santé tenaient… à vingt et une raisons d’avoir la banane par mois ? Derrière ce chiffre pour le moins intrigant, une étude sérieuse dévoile des bienfaits aussi surprenants que réels. Asseyez-vous, détendez-vous, et on vous explique tout, sans fausse pudeur !
Les délices de l’orgasme : une alchimie hormonale bénéfique
L’orgasme, ce petit moment de grâce, n’est pas qu’un feu d’artifice pour les sens. C’est aussi une véritable usine chimique pour le bien-être. En effet, au sommet du plaisir, plusieurs hormones s’invitent à la fête :
- L’endorphine : la reine du moral. Elle favorise l’endormissement, aide à réduire le stress et peut même chasser les maux de tête du quotidien. Oui, oui, le fameux « pas ce soir, j’ai mal à la tête » n’a donc plus vraiment d’excuse !
- La dopamine : c’est l’hormone de l’énergie, celle qui donne un coup de fouet et du pep’s à votre organisme après l’extase. Avouez, ça motive presque à programmer la prochaine séance !
Voilà pour la chimie, mais l’histoire ne s’arrête pas là.
21 éjaculations par mois : le chiffre du bonheur ?
Alors, d’où vient ce fameux 21 ? Une étude américaine publiée en 2016 dans la revue European Urology s’est penchée sur cette question avec une rigueur toute scientifique. Les chercheurs des universités de Harvard et de Boston ont suivi les habitudes sexuelles de 32 000 hommes durant 18 ans. Rien que ça.
Leur mission ? Mesurer la fréquence d’éjaculation à trois périodes clés de la vie masculine :
- Entre 20 et 29 ans
- Entre 40 et 49 ans
- L’année précédant la publication des résultats
Verdict : ceux qui éjaculaient plus de 21 fois par mois affichaient un niveau de bonheur et de santé supérieur aux autres. Précision utile : même si orgasme et éjaculation vont souvent de pair, ils ne sont pas toujours absolument concomitants, mais l’étude s’appuie sur la fréquence de l’éjaculation.
Quand jouir rime avec prévention : un impact sur la prostate
Les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là ! Au fil de la même étude, les chercheurs se sont rendu compte d’un autre effet (quasi) magique :
- Les hommes qui éjaculent plus de 21 fois par mois ont 20 % de risque en moins de développer un cancer de la prostate par rapport à ceux se situant entre 4 et 7 fois par mois.
D’où vient ce bouclier inattendu ? Les scientifiques ont formulé l’hypothèse suivante : la libération répétée d’hormones lors de l’éjaculation aurait un effet protecteur, freinant l’accumulation de substances chimiques cancérigènes dans la prostate. Voilà qui donne une toute nouvelle définition à la « prévention active » !
Cerise sur le gâteau, une éjaculation régulière permet aussi d’améliorer la qualité des spermatozoïdes, laquelle aurait tendance à s’altérer si l’on met la machine au chômage technique…
Conclusion : la santé par le plaisir, c’est sérieux ?
Vous l’aurez compris, cet article ne vous pousse pas à battre des records toutes catégories ni à transformer votre agenda en logbook rigide. Mais s’il fallait retenir une chose : la régularité du plaisir sexuel n’a rien d’anecdotique sur la santé physique et mentale. Entre euphorie, détente et bénéfices potentiels pour la prostate, l’orgasme régulier n’a plus rien d’un simple passe-temps.
Alors, sans pression, et dans le respect de vos envies et de votre rythme, il se pourrait bien qu’une vie amoureuse épanouie soit aussi bénéfique pour votre santé que le sport ou une bonne alimentation. Après tout, si la science valide, qui sommes-nous pour la contredire ?
