La rupture des eaux marque le début de la phase d’accouchement et se produit en raison de la déchirure du sac amniotique causée par la force exercée par le fœtus (généralement avec sa tête).
Dans la plupart des cas, elle se produit spontanément, mais dans certains cas, il peut être nécessaire de la provoquer artificiellement pour faciliter le début du travail.
Il existe en fait différents types de rupture de la poche des eaux, dont la rupture précoce et la rupture tardive.
Qu’est-ce qu’une rupture d’eau ?
La rupture des eaux est un moment clé dans le déclenchement de l’accouchement et consiste en la déchirure des deux membranes qui constituent le sac amniotique, lequel contient le liquide amniotique, également connu sous le nom d' »eau ».
Ces membranes sont comprimées par le fœtus qui se prépare à naître. Les contractions utérines augmentent alors la pression du liquide qui écrase le sac, lequel, n’étant plus soutenu par le col de l’utérus, se fend et laisse échapper son contenu.
Tant que le sac amniotique est intact, il constitue un environnement idéal et protecteur pour le développement du fœtus tout au long de la grossesse. À la fin de la première phase du travail, celle que l’on qualifie de « dilatante » précisément parce qu’elle se caractérise par de très fortes contractions de l’utérus, la poche des eaux peut se rompre spontanément. À partir de ce moment, le bébé se trouve dans la position appropriée et peut naître en très peu de temps.
Quand la rupture de la poche des eaux se produit-elle et pourquoi ?
La perte des eaux est un événement entièrement physiologique qui précède la naissance d’un bébé.
Elle est due à la rupture effective des deux membranes qui constituent le sac amniotique à l’intérieur duquel le fœtus s’est développé pendant la grossesse, protégé par le liquide amniotique.
Il n’est pas possible d’établir sans équivoque le moment où se produit la rupture de la poche des eaux, car chaque gestation est un cas particulier. En temps normal, ce processus devrait se produire à la fin de la première phase du travail, lorsque les contractions utérines atteignent leur force et leur puissance maximales.
Il n’est même pas possible de déterminer combien de temps il faudra à partir de ce moment pour que l’enfant vienne au monde, car cela dépend de différents facteurs, tels que le nombre d’accouchements naturels déjà vécus par la femme, la position du fœtus, l’utilisation de médicaments analgésiques pour soulager la douleur du travail, et le fait que le travail ait commencé spontanément ou qu’il ait été provoqué.
Dans certains cas, cependant, la rupture des eaux est prématurée parce qu’elle intervient avant le début du travail, lorsque les contractions de l’utérus ne sont pas encore régulières ou même avant la fin de la période de gestation. Dans ces conditions, il est souvent nécessaire d’accélérer le timing, le travail est alors induit pharmacologiquement car le fœtus n’est plus dans l’environnement protecteur qui l’a accueilli tout au long de ses neuf premiers mois.
Il ne faut cependant pas confondre la rupture prématurée des eaux avec la rupture prématurée des eaux qui se produit au début du travail et qui prend très souvent la future mère au dépourvu.
Dans certains cas, la déchirure du sac amniotique n’est donc pas complète, mais ne concerne qu’une petite partie des membranes, et c’est pourquoi on parle de « rupture prématurée des eaux ».rupture haute‘. En général, seule une petite quantité de liquide s’échappe dans cette situation particulière et la sage-femme est obligée d’intervenir manuellement.
Enfin, la rupture des eaux ne se produit pas toujours spontanément, il peut donc être nécessaire de la provoquer artificiellement à l’aide d’un instrument chirurgical spécial appelé amniotome. Cette technique permet de provoquer l’accouchement en accélérant le travail. Il ne s’agit pas d’une pratique courante et elle est généralement pratiquée en cas de détresse fœtale ou de problèmes graves pour la mère.
Comment reconnaître la rupture de la poche des eaux
Il n’est généralement pas difficile pour une femme de se rendre compte qu’elle a perdu les eaux parce qu’elle sent s’écouler un liquide chaud et inodore qui peut être confondu avec de l’urine. Parfois, cependant, il y a une véritable rupture soudaine, même de 800 ml de liquide amniotique, parce que le fœtus se trouve déjà dans la partie inférieure de la cavité pelvienne.
Il existe cependant des signes préventifs que la mère peut utiliser pour se rendre compte que les eaux ne sont pas loin, comme la descente du baby bump de la forme ronde à la forme de poire et l’envie constante de faire pipi.
Que faire lorsque vous perdez les eaux ?
Au moment de la perte des eaux, le plus important est d’essayer de ne pas perdre son sang-froid et de ne pas s’agiter. Si possible, vérifiez la couleur de l’eau : si elle est transparente et claire, le bébé est en bonne santé ; si, au contraire, elle est trouble et foncée, il peut y avoir une souffrance fœtale. Dans ce dernier cas, il faut se rendre immédiatement à l’hôpital le plus proche.
Si, en revanche, les eaux sont claires et que les contractions n’ont pas encore commencé ou n’ont pas commencé à être régulières, il est inutile de vous rendre à la clinique car vous ne serez probablement pas encore admise. Il est toutefois conseillé de contacter votre gynécologue, qui pourra vous rassurer et vous conseiller sur la marche à suivre.